G. Canguilhem s'interroge sur l'étonnant opportunisme de la relation des vivants avec leur milieu, sur l'originalité de cette présence au monde qu'on nomme la vie.
Cet ouvrage, qui constitue la thèse de doctorat de médecine soutenue par l'auteur en 1943, augmentée de réflexions philosophiques sur la signification du terme normal en médecine entre 1963 et 1966, examine l'identité des phénomènes normaux et pathologiques et propose une analyse critique des concepts du normal et du pathologique.